Ou ce trouve nos viaduc de saut à l'élastique
Histoire et début du saut à l’élastique en France.
Ainsi que par le monde.
Saut élastique.
Le saut à l'élastique est l'aventure extrême par excellence, en plus elle est accessible à tous sans conditions physique particulière.
Les premiers sauteurs que l’on pourraient qualifier de sauteurs à l’élastique, s’ils avaient eu un élastique furent et sont encore les Papous de l’Ile de Pentecôte qui eux donnèrent l’idée aux précurseurs de ce sport.
En 1950 une équipe de tournage de la BBC ramena des images de la terre de l’Ile de Pentecôte, Images de jeunes Vanuatu qui venaient de sauter, attachés par les pieds, d’une plateforme en bois, avec des lianes liées à leurs chevilles et ceci pour tester leur courage, qui signifiait le passage de l’adolescence à l’âge adulte.
Les premiers sauts à l’élastique moderne ont été fait le 1er avril 1979 d'un pont suspendu par David Kirke, (mais plusieurs informations nous disent que le premier sauteur serait Yaseque, un polonais aujourd’hui décédé, qui sauta en 1974 du haut d’une grue portuaire avec des chambres à air (60) de camion prisent les unes dans les autres. Cet exploit ne fut pas relayé ou très mal, par les médias de ce pays, compte tenu du contexte politique de l’époque, mais plusieurs informations confirment le fait. A notre connaissance il n’existe qu’une ou deux photos de Yaseque.
Le saut à l’élastique commercial a débuté en France en 1988 avec des équipes françaises telles que Elastique 2000, Elastique Jump, Vertige Aventure, Euro-Benji, Elastique Fun, Roc et Canyon, Attitude ch.
Cela fait maintenant 30 ans que le saut à l'élastique existe en France, il est apparu bizzarement en 1987 lors d'une émission de Nicolas Hulot sur les sports à sensation; émission qui déclencha un énorme engouement pour ce sport extrême. Depuis les années passant, il ne s'est jamais démenti.
Nous nous sommes donc logiquement en 1987 engouffrés dans la brèche sans réfléchir que nous étions en train de faire l'histoire du saut, le trip était ennivrant, l'appel des sensations extrêmes trop fortes, nous n'y avons, il est évident, pas résisté.
Cela fait donc logiquement 30 ans que nous exerçons avec passion le saut à l'élastique.
Après plusieurs années à sillonner la France avec du saut à l'élastique de Grues, nous sommes revenus aux fondamentaux du saut et nous nous sommes spécialisés sur le saut à l'élastique de site naturel (Viaduc ou Pont) .
L’essence même du saut à l'élastique est de sauter d'un Pont ou viaduc attaché au pied à un élastique, l'esprit que nous recherchions à l'époque se jeter dans le vide dans des paysages d'exception.
Depuis 1987 le saut à l'élastique est devenu le sport loisir extrême par excellence.
Ce qui en a fait son succès : c'est l'opportunité qu'est donnée à tous les néophites sportifs ou non, de s'y initier , soit pour une seule et unique fois, ou pour y faire la découverte de ces sensations si souvent décriées ou plus simplement pour se prouver dans leur fort intérieur qu'ils en sont capables.
Le Saut à l'élastique à eu son heure de gloire de 1987 à 1998 et à toucher son apogée dans les années 89 / 98. Depuis, il a trouvé une vitesse de croisière qui est assez constante, avec une petite augmentation de sa clientèle depuis 5 à 6 ans .
Depuis le début de l'aventure les sauts à l'élastique de pont ou viaduc ont toujours eu la faveur des sauteurs, cette côte est sûrement dûe au plaisir qu'il y a de sauter dans des lieux naturels où la convivialité entre les participants est présente.
En effet, le fait de se déplacer dans un lieu où toutes les personnes présentes viennent chercher l'exaltation des sensations fortes et de surcroit le fait de pratiquer la même activité renforce entre les participants un lien de solidarité car tous recherchent de l'adrénaline.
Sur un pont l'aire de saut est conviviale il n'y a ni notable ni fripouille, les barrières du statut social sont abolies car il n'est pas rare de croiser des fripons discutant émotions fortes avec des notables, tous sont solidaires et se motivent car tous savent que leur tour approche et qu'une aide psychologique de l'extérieur est importante, il se crée même souvent entre participants et c'est amusant une conivance amicale contre le largueur, qui lui joue le jeu, en charrient gentiment les participants.
Plusieurs millions de sauts ont été effectués depuis les années commerciales qui débutèrent en fin 1987 début 1988.
Les opérateurs se conforment rigoureusement à la réglementation de 1989 la norme directive régissant les sauts, en s’appuyant sur le double contrôle et la vérification à chaque saut et depuis 2005 par la Norme Afnor. La France reste le premier pays qui a développé le saut à l’élastique et c’est de celui-ci que tout part.
Comme dans tous les sports nouveaux, il y eu des accidents donc des morts. Mais ceci restèrent extrêmement rares. Les blessures et les accidents peuvent encore se produire mais très rarement.
Une des erreurs relativement courante dans les cas de mortalité est d’utiliser une corde qui est trop longue. Le cordon doit être réglé en fonction de la hauteur de la plateforme ainsi que du poids du sauteur pour lui permettre d’avoir un espace assez grand pour pouvoir s’étirer en ayant une marge de sécurité de X mètres, le cordon doit atteindre sa longueur d’extension naturelle en ayant fait une décélération progressive.
Une seconde erreur : les sociétés qui cherchent à s’approcher du sol en ne faisant pas les réglages nécessaires ou en ne calculant pas la fatigue de l’élastique en se basant sur les essais fait souvent le matin ou la veille.
Une autre erreur (le seul et unique cas que nous connaissons) qui fit grand bruit en France à Ay en Champagne est le touché d’eau une association parisienne essaya de faire un touché ou une approche d’un plan d’eau en faisant des sauts trop près de la berge, le jump master (moniteur) fit s’élancer le sauteur sans avoir vérifié son bon positionnement bien à l’aplomb du plan d’eau : le sauteur toucha violemment la berge.
Le dernier : la rupture d’élastique. Celle-ci survint presque toujours au niveau de l’une des têtes en haut ou en bas, là ou il y à le moins de latex et que la résistance est moindre ou aux sangles, si celles-ci ne sont pas des jambières.
Plusieurs peuvent faire aboutir à une rupture, en premier la qualité du latex ainsi que sa résistance de plus de 2,5 kg au brin, au dessous la résistance devient trop faible, autre cas si l’élastique a dépassé le nombre de sauts raisonnables, ce qui fatigue celui-ci et le fragilise d’où une vérification systématique des têtes à chaque saut.
La dernière erreur et pas des moindre : la fabrication.
Toujours fabriquer les élastiques dans un endroit propre sans possibilité que des produits corrosifs n’aient l’occasion de couler ou de se déposer dessus (ex: acide de batterie ou autre) et ou aucun élément ne puisse entrer dans la tête lors de la fabrication, ce qui fragiliserait systématiquement les têtes lors des sauts et les rendraient cassantes (exemple : petit caillou).
En France il existe une vingtaine de sociétés ou Association et une trentaine de lieux de saut si vous étes intéréssés à vous initier à notre belle activité qu'est le saut à l'élastique nous nous ferons un plaisir de vous renseigner sur les lieux de saut et les sociétés françaises les plus sérieuses.
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